De nombreux accords ont été trouvés entre les pays pour assurer la préservation de la biodiversité : convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, convention de Ramsar relative aux zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau…
Mais c’est le sommet de la Terre de Rio 1992 qui marque un tournant avec la signature de trois conventions internationales : la convention cadre des Nations Unies sur le climat, la convention sur la diversité biologique et la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.
La convention sur la diversité biologique (ou CDB) est celle des trois convention qui est en lien direct avec la biodiversité, elle a trois objectifs :
- la conservation de la biodiversité
- l’utilisation durable de ses éléments
- le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques
Peu contraignante jusqu’au début des années 2000, la signature du Protocole de Nagoya et des objectifs d’Aichi lors de la 10° convention des parties à Nagoya lui a donné une portée réglementaire plus forte.
Le protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation entend mettre fin à la biopiraterie : l’exploitation illégale des ressources et savoirs issus des traditions autochtones.
Les 20 objectifs d’Aichi sont le nouveaux cadre international de la protection de la biodiversité. Ils consistent en 20 cibles à atteindre d’ici 2020 afin de ralentir l’érosion de la biodiversité.
Tout comme le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat) est le référent scientifique de la convention des Nations-Unies sur le climat, l’IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) établi des expértises sur l’atteinte des objectifs d’Aichi. La dernière éditions de ces Perspectives Mondiales de la Diversité Biologique (GBO : Global Biodiversity Outlook en anglais) a mis en évidence que les efforts actuels ne suffiraient pas à l’atteinte des objectifs d’Aichi.